Les métiers utiles : comment donner du sens à sa carrière ?
En 2022, plus de 51 % des Français envisageaient de changer de profession, à moyen ou long terme*. Derrière cette statistique se cachent des envies de reconversion de plus en plus fréquentes, notamment pour se tourner vers le métier de ses rêves ou pour trouver une activité avec plus de sens. L’expression « métiers utiles » est devenue assez courante pour désigner des emplois indispensables. Mais au fait, qu’est-ce qu’un métier utile ? Comment définir et évaluer l’utilité d’une activité ? Quelles sont les professions et les secteurs concernés ? De quelle manière occuper un tel poste ? On vous dit tout sur les métiers utiles !
*Source : Baromètre 2022 du Centre Inffo Greffe.
Un métier utile : kézako ?
Qu’on se le dise avant de commencer : il n’y a pas de sot métier. C’est cliché mais vrai. Toutes les actions réalisées sont nécessaires au fonctionnement de la société. Ce qui change principalement, c’est plutôt la pénibilité et/ou la reconnaissance obtenue après l’exercice de ses missions. Mais alors, c’est quoi un métier utile ?
Être utile, qu’est-ce que ça signifie ?
En prenant une définition scolaire, le dictionnaire décrit l’utilité comme le fait de servir à quelque chose. Être utile reflète donc le sentiment que nos actions ont du sens lorsqu’elles sont faites.
Néanmoins, l’utilité dépend des personnes, des entreprises et des situations. Par exemple, le footballeur qui inscrit un but va se sentir utile pour son équipe mais une personne qui n’aime pas ce sport ne va pas juger son action utile.
Dans le monde professionnel, l’utilité est généralement abordée en fonction de la valeur apportée par le travailleur au moment d’exercer son activité. Elle est alors censée procurer une sensation de bien-être et de fierté. En réalité, le résultat du travail effectué évalue l’utilité apportée.
Attention, la valeur ajoutée peut varier d’un métier à l’autre, notamment :
- Un résultat direct, en observant un aboutissement concret de son travail, par exemple un coiffeur ou un plombier
- Une création originale, surtout pour les métiers manuels comme le cuisinier, le peintre ou l’ébéniste
- Un apport humain, en participant au bien-être et à l’épanouissement d’autres personnes (soins, sécurité et protection, information et communication, etc.)
Quelle que soit la plus-value apportée, un métier utile doit donner l’impression d’apporter sa pierre à l’édifice, peu importe l’échelle (pour satisfaire un client, faire avancer la société, etc.). Il est tout à fait possible de se sentir utile, sans pour autant apporter un changement au monde.
Métier utile, métier d’avenir ?
L’expression de métier d’avenir renferme deux aspects :
- Les métiers dont l’apparition est récente (ou qui vont éclore), se servant d’innovations comme moteur (BIM Manager, pilote de drone, happiness officer, etc.)
- Les métiers existants, dont l’avenir est assuré en raison de situations spécifiques (les métiers du soin avec le vieillissement de la population, etc.)
Dans le premier cas, l’explosion du numérique a engendré la création de nouveaux postes dans des domaines innovants, comme les réseaux sociaux, Internet, l’Intelligence Artificielle (IA) ou encore l’impression 3D. Au total, une étude de Dell reprise par Pôle emploi annonce que 85 % des emplois de 2030 n’existent pas encore !
Pour ces nouvelles professions, il est alors courant d’employer le terme de « métiers du futur ». Un jeune diplômé peut donc suivre une formation dans un domaine porteur, afin d’exercer une fonction utile au développement du monde de demain. Il est évident que ces professions ont vocation à servir dans la société, qu’il s’agisse du développement de nouvelles énergies ou de la mise en place de services plus développés pour les citoyens.
En parallèle, les « métiers d’avenir » regroupent des professions plus classiques mais dont le secteur est porteur. En d’autres termes, les chances de trouver un emploi dans les années à venir sont plus élevées. Selon une étude de France Stratégie, d’ici 2030 les métiers d’avenir se situeront dans les secteurs de la santé, de la gestion financière et juridique et de la construction.
La conclusion ? Un métier utile peut être un métier impérissable, qui perdure dans le temps. Même si certaines méthodes changent, le cœur de l’activité et son but restent identiques. Par exemple, un soignant (infirmier, auxiliaire de puériculture, etc.) utilise de nouvelles techniques de soin pour s’occuper de l’état de santé du patient. Autrement dit, si une profession est jugée utile par la majorité des personnes, elle a vocation à durer dans le temps.
Pour en savoir plus sur les métiers porteurs : Le paramédical : un secteur d’avenir
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Essayez gratuitementExercer un métier utile : pourquoi faire ?
Avoir un impact social
Un métier utile permet de s’engager dans une démarche proactive. Concrètement, vous participez à un effort collectif, en portant des valeurs positives.
Par exemple, votre profession peut consister à défendre des valeurs qui vous sont chères. De plus en plus d’entreprises proposent un engagement dans des causes, comme la promotion de la culture, la protection de l’environnement, l’insertion des personnes en situation de handicap ou l’aide aux plus précaires.
L’utilité sociale se mesure aussi via des métiers exerçant un impact direct sur les autres. Par exemple, le secteur social (auxiliaire de vie, aide-soignant, etc.) ou les métiers du service, d’agent de propreté et d’entretien à esthéticien, permettent d’agir de manière concrète sur la vie quotidienne d’autres personnes.
Votre impact peut aussi se ressentir directement au sein de votre entreprise, par exemple en participant à la vie de l’entreprise ou en favorisant une ambiance de travail saine grâce à votre travail.
S’accomplir et améliorer son bien-être
Et si on vous dit que l’utilité passe aussi par l’épanouissement personnel ?
En effet, l’orientation professionnelle que vous prenez peut avoir pour but de vous satisfaire avant tout. Le métier est utile à vos yeux.
Pour avoir ce sentiment d’accomplissement, de nombreux jeunes se tournent vers les métiers de l’artisanat. Ces secteurs, comme le travail du bois (menuisier, charpentier, etc.) ou le Bâtiment et les Travaux Publics (BTP), redeviennent peu à peu à la mode. Le plus ? La fierté de créer quelque chose en partant de zéro.
La formation professionnelle permet de tester le quotidien d’un métier donné. Des dispositifs comme l’alternance et l’apprentissage garantissent un accès plus pratique et moins théorique à des milliers de métiers, par exemple pour réussir une reconversion.
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