Transitions Pro : décrochez jusqu'à 10 000€ pour votre formation

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Transitions Pro : décrochez jusqu'à 10 000€ pour votre formation

Transitions Pro : décrochez jusqu'à 10 000€ pour votre formation

Vous souhaitez transformer votre vie professionnelle en accédant à de nouvelles compétences ? C'est possible grâce à Transitions Pro, un dispositif national qui peut vous offrir jusqu'à 10 000€ de financement en Île-de-France et 5000€ dans les autres régions. La bonne nouvelle ? Ces fonds sont disponibles et attendent d'être mobilisés pour des projets comme le vôtre. On vous dévoile les coulisses de cette aide au financement de formation et les stratégies à envisager pour en bénéficier.

 

Les 3 dispositifs Transitions Pro expliqués simplement

Transitions Pro, c'est un peu comme une boîte à outils du financement de la formation, avec trois instruments différents pour votre avenir professionnel. Chacun répond à une situation spécifique. Et choisir le bon peut faire toute la différence.

 

Le Projet de Transition Professionnelle (PTP) : le dispositif roi pour les salariés

Le PTP, c'est le couteau suisse de la reconversion : polyvalent et efficace. Il vous permet de suivre une formation certifiante tout en restant bien au chaud dans votre contrat de travail, salaire préservé.

Vous pouvez y prétendre si vous êtes :

  • En CDI avec 24 mois d'expérience, dont 12 dans la même entreprise (autant dire que votre badge a eu le temps de prendre la poussière)
  • En CDD avec 24 mois d'activité sur les 5 dernières années, dont 4 mois en CDD récemment
  • Intérimaire avec 1 600 heures dans la branche, dont 600 dans l'entreprise actuelle

L'atout maître du PTP ? Une enveloppe qui peut atteindre 10 000€ en Île-de-France, et 5 000€ dans les autres régions. Et vous conservez jusqu'à 100% de votre salaire pendant la formation. De quoi vous reconvertir sans devoir choisir entre formation et factures à payer.

Le revers de la médaille ? Un dossier de 10-15 pages qui fait passer votre rapport de stage de 3ème pour une simple note de service. Mais rassurez-vous, chez hupso, on se charge de remplir ce dossier de demande pour vous, et on en parle plus loin dans ce dossier.

 

Démission Reconversion : quitter son emploi sans perdre ses droits

Votre job actuel vous donne des sueurs froides chaque dimanche soir ? La Démission Reconversion est taillée pour vous. Ce dispositif vous permet de travailler à une reconversion tout en conservant votre allocation chômage pour financer votre formation. Une sorte de parachute pour atterrir en douceur dans votre nouvelle vie professionnelle.

Pour décrocher ce sésame, vous devez :

  • Être en CDI avec 5 ans d'activité salariée continue (les interruptions ne doivent pas dépasser 24 mois)
  • Avoir un projet de reconversion qui tient la route
  • Vous faire accompagner par un Conseiller en Évolution Professionnelle (CEP)
  • Obtenir l'approbation de la Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale (CPIR)

Prévoyez toutefois 3 à 6 mois entre votre première démarche et l'entrée en formation. Rome ne s'est pas faite en un jour, votre reconversion non plus.

 

Transitions Collectives (Transco) : la solution pour les emplois menacés

Transco, c'est l'option "reconversion préventive" dans les secteurs impactés par la crise. Au lieu d'attendre que la machine à licenciements se mette en route, ce dispositif vous permet de vous former à un nouveau métier qui recrute, tout en gardant votre statut et votre salaire.

La particularité ? Votre employeur doit être dans la boucle, avec un accord collectif qui identifie les postes en sursis.

Les avantages sont multiples :

  • Pour vous : formation financée, salaire maintenu, et reconversion professionnelle sans case "chômage"
  • Pour votre employeur : alternative au plan social

Si votre secteur subit des mutations économiques ou technologiques, Transco pourrait être votre bouée de sauvetage avant même que la tempête n'éclate.

 

Êtes-vous éligible à ces financements ? Les critères clés

Avant de vous projeter dans votre nouvelle vie professionnelle, vérifions que vous cochez bien toutes les cases pour accéder à ces dispositifs. Pas de panique, c'est moins compliqué qu'on ne le pense.

 

Qui peut bénéficier du PTP ?

L'éligibilité au PTP varie selon votre statut d'emploi.

Pour les CDI :

  • 24 mois d'expérience professionnelle dans n'importe quelle entreprise
  • 12 mois d'ancienneté chez votre employeur actuel

Pour les CDD :

  • 24 mois d'activité professionnelle au cours des 5 dernières années
  • 4 mois en CDD durant la dernière année, consécutifs ou pas

Pour les intérimaires :

  • 1 600 heures travaillées dans votre branche professionnelle
  • Dont 600 heures dans la même entreprise

Au-delà de cette arithmétique professionnelle, votre projet doit aussi remplir plusieurs conditions :

  • Viser une formation diplômante, inscrite au fameux RNCP - Répertoire national des certifications professionnelles
  • Présenter un projet professionnel cohérent (pas question de passer de comptable à graphiste marketing sans explication)
  • Utiliser votre CPF
  • Respecter le timing : dépôt 3 mois avant pour les CDI, 2 mois pour les CDD

Bonne nouvelle pour les personnes en situation de handicap ou touchées par un licenciement économique : les conditions d'ancienneté peuvent être assouplies.

 

Qui peut bénéficier de la Démission Reconversion ?

Pour la Démission Reconversion, le calcul des 5 années d'activité est aussi scruté qu'un bilan comptable par le fisc. Ces 5 années doivent être :

  • Continues, avec des interruptions ne dépassant pas 24 mois au total
  • En tant que salarié, peu importe si vous avez changé d'employeur plus souvent que de smartphone
  • Calculées jusqu'à la date de démission envisagée

Ne vous inquiétez pas pour vos congés payés, périodes de maternité, arrêts maladie ou formations : ils comptent comme du temps de travail. L'administration sait parfois se montrer compréhensive.

Le Conseiller en Évolution Professionnelle (CEP) joue un rôle dans ce dispositif. Son attestation est le sésame indispensable pour que la CPIR examine votre dossier. Préparez cet entretien comme s'il s'agissait d'un entretien d'embauche.

 

Qui peut bénéficier des Transitions Collectives ?

Pour Transco, c'est un peu différent. Votre éligibilité dépend de :

  • L'identification de votre poste comme "fragilisé ou menacé" dans votre entreprise
  • L'existence d'un accord collectif qui liste ces emplois en sursis
  • Votre volonté de participer (car oui, c'est volontaire, personne ne vous pousse vers la sortie)

Mais qu'est-ce qu'un "emploi fragilisé" exactement ? Imaginez un poste dont les compétences risquent de devenir aussi utiles qu'un expert en VHS à l'ère du streaming. Il s'agit généralement de fonctions impactées par des changements technologiques, économiques ou environnementaux.

L'accord collectif est négocié au sein de l'entreprise et détaille :

  • Les métiers qui risquent d'être supprimés
  • Comment informer les salariés concernés
  • Les conditions pratiques pour les formations

Si votre entreprise traversait pareille tempête, Transco pourrait être la solution. N'hésitez pas à en parler à vos représentants du personnel.

 

La procédure pas à pas pour monter un dossier qui fait mouche

Obtenir un financement Transitions Pro, ça ne s'improvise pas et il y a des étapes à respecter scrupuleusement. Voici comment procéder sans faire retomber votre projet.

 

Avant de démarrer : les 3 étapes préparatoires essentielles

Clarifier votre projet professionnel. Avant même de penser aux formulaires, prenez le temps de définir avec précision :

  • Le métier qui vous fait vibrer et ses perspectives d'emploi réelles
  • Vos compétences actuelles transférables
  • Les compétences qu'il vous faut acquérir
  • La formation qui comblera parfaitement cet écart

Ne vous contentez pas de vagues idées comme "travailler dans le digital", c'est aussi précis que dire "habiter sur Terre". Affinez jusqu'à pouvoir dire "devenir développeur back-end spécialisé en Java" ou "data analyst dans le secteur de la santé".

Constituer votre dossier de preuves. Rassemblez ces documents :

  • Votre relevé de carrière, disponible sur le site de l'Assurance Retraite
  • Un CV à jour et impeccable
  • Vos diplômes et certifications existantes
  • Vos bulletins de salaire des 12 derniers mois (oui, tous)
  • Votre contrat de travail ou certificat de travail

Rencontrer un Conseiller en Évolution Professionnelle (CEP). Cette étape n'est pas optionnelle pour la Démission Reconversion. Et fortement recommandée pour les autres dispositifs.

Pour prendre rendez-vous, direction le site mon-cep.org. Venez à ce rendez-vous avec vos documents, vos recherches et vos questions. Pas avec une vague idée griffonnée sur un post-it.

 

Constitution du dossier : les éléments qui font la différence

Le dossier Transitions Pro n'est pas une simple formalité administrative. C'est votre "plaidoyer". Il se compose généralement de 10 à 15 pages réparties en trois grandes sections :

La partie administrative :

  • Vos informations personnelles
  • Les détails de la formation diplômante (dates, organisme de formation, coût, durée)
  • Les données de votre employeur actuel

La présentation de votre projet :

  • Votre parcours professionnel jusqu'ici
  • Vos motivations pour changer de métier
  • Le métier visé et ses débouchés, avec chiffres à l'appui)
  • Comment cette formation précise vous y mènera

Les preuves d'engagement :

  • Recherches préalables effectuées
  • Rencontres avec des professionnels du secteur
  • Démarches préparatoires (MOOCs, lectures personnelles, formations courtes)

Chez hupso, on sait que cette paperasse peut être intimidante. C'est pourquoi on vous accompagne dans la rédaction de ce dossier. De quoi transformer ces 10 heures de travail en un processus bien plus digeste.

 

Calendrier et délais : le timing optimal pour maximiser vos chances

En matière de Transitions Pro, le timing n'est pas juste important, il est capital. Voici les repères temporels à ne pas manquer :

Pour les salariés en CDI :

  • Dépôt du dossier 3 mois minimum avant le début de la formation
  • Demande d'autorisation d'absence à l'employeur 4 mois avant (il a 30 jours pour répondre)

Pour les salariés en CDD :

  • Dépôt du dossier 2 mois minimum avant le début de la formation
  • Anticipation des démarches pendant que votre contrat est encore actif

Les commissions se réunissent généralement une fois par mois pour examiner les dossiers. De l'idée initiale jusqu'au premier jour de formation, comptez entre 3 et 6 mois au total. C'est le temps qu'il faut pour transformer une graine de projet en arbre solide. Planifiez en conséquence, car en matière de reconversion, l'impatience est rarement bonne conseillère.

 

Les 5 facteurs qui font pencher la balance en votre faveur

Entre deux dossiers similaires, qu'est-ce qui fait qu'un projet est financé et l'autre recalé ? Découvrez les leviers stratégiques qui peuvent transformer votre candidature de "peut-être" en "absolument".

 

1. Le système de points de priorité

La commission d'attribution utilise un système de notation qui peut sembler mystérieux. Pourtant, il repose sur des critères bien définis, avec un score maximum de 20 points. Voici comment ce jeu de points fonctionne :

Les points facilement accessibles :

  • Formation de moins de 1200 heures : 2 points (la commission apprécie les parcours de formation efficaces)
  • Validation partielle de blocs pour un titre RNCP complet : 1 point
  • Utilisation préalable de votre CPF : 1 point (preuve de votre engagement personnel)

Les points qui pèsent lourd :

  • Cofinancement par votre employeur : 2 points
  • Reconversion vers un métier à perspectives ou émergent : 3 points
  • Travail dans un secteur impacté par la crise : 3 points

Pensez à ce système comme à un jeu de stratégie où chaque point compte. Avec un score de 12/20 ou plus, vos chances d'obtention deviennent excellentes. L'astuce ? Combiner intelligemment plusieurs critères pour faire grimper votre score.

 

2. Cohérence du projet professionnel : la clé de voûte

La cohérence est à votre dossier ce que la crédibilité est à un politicien : absolument fondamentale. Voici comment la démontrer :

Tracez une ligne claire entre votre passé et votre futur :

  • Identifiez les compétences transférables de votre métier actuel vers celui visé
  • Expliquez pourquoi ce nouveau domaine correspond à vos aspirations profondes
  • Montrez en quoi votre expérience vous prépare à cette évolution

Documentez les débouchés avec précision :

  • Citez des statistiques récentes sur les besoins en recrutement
  • Mentionnez des entreprises qui recrutent activement
  • Incluez des témoignages de professionnels du secteur

Justifiez le choix de la formation :

  • Pourquoi cette action de formation précise plutôt qu'une autre ?
  • En quoi est-elle adaptée à votre profil spécifique ?
  • Comment s'articule-t-elle avec votre projet global ?

Un projet cohérent raconte une histoire où votre reconversion apparaît comme une évolution naturelle. Pas comme un caprice né d'une crise existentielle un lundi matin.

 

3. Le rôle de l'employeur : entre obligation et soutien

Votre employeur actuel peut être soit un simple spectateur, soit un allié précieux dans votre projet. Voici ce qu'il faut savoir :

Ce que dit la loi :

  • L'employeur ne peut pas refuser votre demande de transition professionnelle PTP si vous remplissez les conditions d'ancienneté
  • Il peut seulement reporter votre départ en formation jusqu'à 9 mois pour motif de service
  • Ce report est limité par des quotas selon la taille de l'entreprise

Comment obtenir plus qu'une simple autorisation :

  • Présentez votre projet comme une évolution naturelle, pas comme une fuite
  • Expliquez les bénéfices indirects pour l'entreprise
  • Proposez un plan de transition pour limiter l'impact de votre absence

L'atout maître : le cofinancement employeur. Même une participation symbolique de votre employeur vous offre 2 points précieux dans le système de notation, ne serait-ce que quelques centaines d'euros. C'est parfois ce petit coup de pouce qui fait la différence entre acceptation et refus.

Informez votre employeur par courrier recommandé en respectant les délais. Soit précisément 60 jours avant le début de la formation pour les formations de moins de 6 mois, 120 jours si la durée de la formation est plus longue. Sans réponse dans les 30 jours, l'autorisation est considérée comme accordée. Un des rares cas où le silence administratif joue en votre faveur.

 

4. Cofinancement et mobilisation du CPF : l'atout maître

Le financement de votre formation ne doit pas reposer uniquement sur Transitions Pro. La stratégie gagnante ? Combiner les sources.

Le CPF (compte personnel de formation) : votre première ressource

  • Mobilisez d'abord l'intégralité de votre CPF
  • Même un montant modeste montre votre engagement personnel
  • Utiliser son CPF rapporte 1 point bonus dans le système de notation

Les cofinancements complémentaires :

  • Participation employeur, même symbolique : 2 points supplémentaires
  • Aides de l'Agefiph pour les travailleurs handicapés
  • Fonds de formation de branche dans certains secteurs
  • Autofinancement partiel (montrez que vous êtes prêt à investir vous-même)

L'effet psychologique du cofinancement est puissant. Il montre à la commission que vous ne demandez pas tout, mais que vous contribuez aussi à l'effort. C'est souvent ce qui transforme un "peut-être" en "oui" lors des délibérations.

 

5. Secteurs et métiers prioritaires

Certains domaines sont plus susceptibles d'attirer l'attention favorable de la commission. Concrètement, les projecteurs sont braqués sur :

Les métiers à fort potentiel d'emploi (3 points) :

Les secteurs impactés par la crise (3 points également) :

  • Hôtellerie-restauration
  • Événementiel et tourisme
  • Commerce de détail traditionnel
  • Presse et médias traditionnels

L'idéal ? Viser une reconversion d'un secteur en difficulté vers un métier d'avenir. Cette trajectoire, du passé vers le futur, est particulièrement appréciée par les commissions Transitions Pro.

Pour documenter ces perspectives, citez des sources officielles comme France Travail (ex-Pôle Emploi), les observatoires de branches professionnelles ou les études sectorielles récentes. Ces références solides donnent du poids à votre argumentaire et montrent que votre choix est éclairé, pas simplement intuitif.

 

Et si votre demande est refusée ? Les alternatives à explorer

Un refus de Transitions Pro n'est pas synonyme d'abandon de votre projet. D'autres options s'offrent à vous :

L'AIF de France Travail :

  • Jusqu'à 4 000€ pour les demandeurs d'emploi
  • Nécessite une inscription préalable à France Travail

Les options spécifiques selon votre profil :

  • Cap Emploi : jusqu'à 5 000€ pour les travailleurs handicapés
  • Missions locales : jusqu'à 5 000€ pour les jeunes de moins de 26 ans
  • CSP : jusqu'à 5 000€ pour les personnes en Contrat de Sécurisation Professionnelle

Le Plan de Développement des Compétences :

  • Financement par votre employeur actuel
  • Particulièrement pertinent si votre reconversion peut servir l'entreprise

L'approche la plus stratégique est souvent de combiner plusieurs sources de financement. Par exemple, votre CPF + un apport personnel + l'AIF peut constituer une alternative viable à Transitions Pro. Avec de la créativité et de la persévérance, rares sont les projets qui ne trouvent pas leur solution de financement.

 

Votre dossier Transitions Pro clé en main : comment hupso vous fait gagner 10 heures

Monter un dossier Transitions Pro performant nécessite une dizaine d'heures de travail méticuleux. Entre la collecte des documents, la rédaction argumentée du projet et la mise en forme conforme aux attentes de la commission. Un investissement en temps considérable qui décourage souvent les candidats les plus légitimes.

👉 C'est précisément pour lever cet obstacle que chez hupso, on se charge de remplir intégralement votre dossier de demande de financement Transitions Pro. Notre expertise en financement de formation professionnelle nous permet de créer des dossiers particulièrement efficaces, en valorisant les aspects de votre projet qui résonnent avec les critères d'attribution des commissions Transitions Pro. Contactez-nous pour faire le point sur votre situation.

 


 

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