L'Agent de Police Judiciaire Adjoint (APJA) Gendarmerie

Hupso | Gendarme adjoint volontaire illustration

Qu’est-ce qu’un APJA de gendarmerie ?

Le sigle APJA signifie Agent de Police Judiciaire Adjoint.

C’est un GAV, c’est à dire un gendarme adjoint volontaire, un jeune sous contrat militaire dans la gendarmerie. Engagé dans un premier temps pour un contrat de deux ans, renouvelable pour 3 ans, suivi d’une année supplémentaire. Il peut ainsi servir pendant 6 ans au maximum avant d’intégrer définitivement la Gendarmerie nationale ou retourner à la vie civile.

Il s’agit d’un statut relativement récent, créé en 1998.

Au sein d’une unité de police judiciaire, le GAV APJA seconde les sous-officiers d’active dans la lutte contre l’insécurité.

Le gendarme volontaire APJA est au service de la Nation, il dépend du Ministère de l’Intérieur, porte l’uniforme et, en fonction de son affectation, peut être armé.

 

Les missions du gendarme adjoint volontaire APJA

Le GAV APJA est engagé dans toutes les missions opérationnelles de la Gendarmerie, où il seconde les sous-officiers d’active :

  • Enquête judiciaire
  • Assistance et secours à la population
  • Sécurité publique
  • Sécurité routière
  • Surveillance et patrouille
  • Prévention de la délinquance….

La police judiciaire représente 40% de l’activité de la gendarmerie : constater une infraction ou en rechercher les coupables, enquêter en vue de rassembler des preuves sont autant de missions propres aux unités de police judiciaire.

Au quotidien, en tant qu’adjoint il s’occupe en particulier de la régulation opérationnelle, de l'accueil et de l’orientation du public mais aussi de la rédaction de procédures et de contraventions en cas d’infractions. Ainsi, il peut procéder à une arrestation, prendre part aux enquêtes, que ce soit pour des délits mineurs ou des faits bien plus graves comme des homicides par exemple. Il peut également transporter des détenus ou encore réguler la circulation. 

Cette liste est loin d’être exhaustive et ses missions varient fortement en fonction de son affectation : le GAV APJA sera conduit à prendre soin des animaux s’il appartient à une brigade cynophile ou à la garde républicaine par exemple ; il sera d’avantage au coeur de l’action s’il est intégré au PSIG ou en peloton de haute montage (PGHM)...

 

Les conditions de vie et de travail du GAV APJA

L’APJA de gendramerie vit en casernement, et partage le plus souvent son espace de vie avec un ou plusieurs autres GAV. Les règles du casernement peuvent paraître strictes : par exemple il n’est pas envisageable d’inviter qui l’on veut dans sa chambre, d’organiser une soirée avec des amis etc.

Les repas sont donc pris en commun à l'ordinaire (réfectoire). Le port de l’uniforme est obligatoire pendant les heures de service, le respect des règles propres à l’institution lui est permanent au sein de la caserne. 

Les gendarmes adjoint volontaires APJA chargés de famille peuvent demander à se loger à l’extérieur.

Le GAV APJA  travaille de manière indifférenciée en semaine et le weekend, les fériés, de jour comme de nuit. S’il est en intervention il peut dépasser les horaires de travail initialement prévus. 

C’est un métier éprouvant physiquement, puisque le GAV APJA peut intervenir sur la voie publique, patrouiller, sécuriser une voie etc quelle que soit la météo et ce pendant plusieurs heures consécutives. 

Les missions quotidiennes du gendarme adjoint volontaire APJA peuvent aussi le confronter à des situations difficiles : accident avec décès, homicide etc. 

Il peut exercer au sein de structures variées, allant de la brigade territoriale aux transports aériens en passant par la garde républicaine et l’outre-mer.