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L’épreuve de TAGE MAGE : de quoi s'agit-il ?

Pour intégrer une école de commerce directement en BAC+3/+4/+5, vous devez passer par la case des concours parallèles.
19/06/20185 mins
Par Arnaud Gracieux
L’épreuve de TAGE MAGE

Pour intégrer une école de commerce directement en BAC+3/+4/+5, vous devez passer par la case des concours parallèles. Afin d’être admissible vous devez généralement :

  • remplir un dossier de candidature
  • avoir passé un test d’anglais (TOEIC, TOEFL…)
  • avoir passé l’épreuve (tant redoutée) du TAGE MAGE

Cet article a pour objectif de vous présenter tout ce que vous devez savoir sur cette dernière épreuve.

Bonne lecture ?

Qu’est-ce que le TAGE MAGE ?

TAGE MAGE est l’abréviation de : “test d’aptitude aux études de gestion et au management des entreprises”. Conçu et géré par la FNEGE, ce test est à destination des étudiants en bac+3 / bac+4 a pour but de sélectionner les candidats désirant entreprendre ou poursuivre des études de management en formation initiale ou continue.

Lien vers le site officiel du TAGE MAGE en cliquant ici.

Les principes de l’épreuve ?

Le test TAGE MAGE est un Questionnaire à Choix Multiples (QCM). Il est constitué de 90 questions, réparties en 6 épreuves d’une durée de 20 minutes chacune. Chaque épreuve contient 15 questions. Pour chacune des questions, il est proposé 5 réponses, dont une seule est correcte.

Le barème de notation est le suivant :

  • Bonne réponse :+ 4 points
  • Absence de réponse : 0 point
  • Mauvaise réponse : -1 point

La note finale s’échelonne entre -150 et +600 points.

L’objectif ?

Le test TAGE MAGE mesure trois catégories d’aptitudes :

  • les aptitudes verbales (sous-tests 1 et 5).
  • les aptitudes à la résolution de problèmes et au maniement des données chiffrées (sous-tests 2 et 4).
  • les aptitudes au raisonnement logique grâce à deux épreuves testant les capacités de raisonnement inférentiel, inductif et déductif (sous-tests 3 et 6).

Les sous-tests 1 et 5 : aptitudes verbales ?

Sous-test 1 : compréhension de textes (extrait du site de la FNEGE)

“L’épreuve de compréhension d’un texte écrit évalue, en temps limité, la compétence de lecture dans ses différents aspects. En effet, une bonne lecture ne se limite pas à une réception passive du texte mais comporte un travail actif d’appropriation des contenus : analyse, synthèse, approche critique…

Cette épreuve teste donc, notamment, la capacité du candidat à maîtriser le processus complexe de la lecture en ce qui concerne :

  • le repérage d’informations,
  • l’identification des faits et des opinions concernant ces faits,
  • le regroupement d’informations relevant d’une même chaîne argumentative,
  • l’évaluation de la posture intellectuelle de l’auteur par rapport au sujet qu’il traite,
  • la capacité à synthétiser l’essentiel du texte sans le trahir.”

Sous-test 5 : expression (extrait du site de la FNEGE)

“L’épreuve d’expression a pour objectif de tester trois types de compétences mises à l’œuvre dans les diverses formes de l’expression :

  • la capacité à distinguer la conformité de son message aux usages acceptés par la communauté linguistique,
  • la capacité à synthétiser et reformuler les messages auxquels nous sommes exposés pour mémoriser ou réutiliser les informations,
  • la capacité à entrer dans la cohérence du discours d’un interlocuteur pour le compléter.

Un tiers des questions vise à vérifier l’aptitude à percevoir et à corriger les maladresses usuelles contenues dans des messages brefs. Un autre tiers porte sur la capacité de reformulation, compétence constamment utilisée dans la pratique langagière. Enfin, le troisième tiers de l’épreuve évalue la capacité à percevoir la cohérence d’un discours et à anticiper sur la formulation de celui qui parle.”

Les sous-tests 2 et 4 : aptitudes à la résolution de problèmes ?

Sous-test 5 : expression (extrait du site de la FNEGE)

“Cette épreuve évalue la maîtrise de connaissances simples dans les domaines de l’arithmétique, de la géométrie et de l’algèbre. Les notions mathématiques concernées relèvent du niveau de la classe de troisième et la plupart des questions sont écrites en langage courant. La difficulté principale consiste alors à mettre en forme les données de l’énoncé, en particulier sous forme d’équations, afin de pouvoir résoudre le problème posé. Le sous-test mesure ainsi une double compétence. La première est la maîtrise d’un minimum de savoirs mathématiques élémentaires. La deuxième, plus importante, est la capacité à formuler, sous forme mathématique, un problème énoncé en langage courant.”

Sous-test 4 : conditions minimales (extrait du site de la FNEGE)

“L’épreuve fait appel aux mêmes champs de compétence que l’épreuve de calcul, la différence se situant au niveau de la formulation des énoncés. Plus précisément, chacun des énoncés de cette épreuve comprend des informations initiales qui, à elles seules, ne permettent pas de répondre à la question, et deux informations supplémentaires notées (1) et (2). Le candidat doit alors extraire les informations pertinentes, c’est-à-dire déterminer si les informations (1) et (2) sont nécessaires et suffisantes, et inhiber les informations non pertinentes, c’est-à-dire déterminer si les informations (1) et (2) sont inutiles pour trouver la solution.

En conclusion, l’épreuve de conditions minimales mesure les capacités de raisonnement formel, d’extraction de données pertinentes et d’inhibition de données non-pertinentes. Elle contrôle ainsi la capacité du candidat à analyser la pertinence des informations en vue de la résolution d’un problème.”

Les sous-tests 3 et 6 : aptitudes au raisonnement logique ?

Sous-test 3 : raisonnement / argumentation (extrait du site de la FNEGE)

“L’épreuve de raisonnement évalue les capacités de raisonnement et de jugement par rapport à des situations de la vie quotidienne ou des opinions défendues dans les médias. Le sous-test ne nécessite pas de connaissances approfondies des principes fondamentaux de la logique formelle. Il fait plutôt appel à la logique naturelle qui s’exprime parfois à travers un raisonnement mais aussi à travers un jugement.

En conséquence, les questions présentent des situations-problèmes dans un contexte problématique parfois flou ou parfois très explicite. Dans le deuxième cas, un raisonnement inductif ou déductif formel classique amène à une solution unique. Dans le premier cas, le candidat doit, au contraire, choisir parmi les cinq réponses proposées celle qui convient le mieux. Il s’agit ici d’une situation de prise de décision proche de la réalité quotidienne.”

Sous-test 6 : logique (extrait du site de la FNEGE)

“L’épreuve de logique est une épreuve de logique catégorielle ou de catégorisation de données spatiales et numériques. La catégorisation est une activité qui repose sur la capacité à regrouper des informations selon un critère commun. Face à un ensemble d’informations, le candidat doit extraire leur critère commun et exclure les critères qui les différencient. Tout comme l’épreuve Conditions Minimales, cette épreuve fait appel aux capacités d’extraction et d’inhibition d’informations mais ne présente aucune difficulté de mathématique. Les données manipulées sont numériques ou spatiales.

Pour les catégories numériques, il s’agit d’une épreuve d’intersection de nombres dans laquelle le candidat doit extraire le paramètre commun à deux séries de nombres. La détermination des catégories spatiales fait appel, quant à elle, à des connaissances géométriques et arithmétiques très élémentaires, la difficulté provenant du nombre de paramètres à extraire. En conclusion, l’épreuve Logique mesure la capacité à extraire un ou plusieurs paramètres communs dans une ou plusieurs séries d’informations.”

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Arnaud GracieuxRédacteur de contenus

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